dimanche 25 septembre 2011

Visite à Flavigny sur Ozerain (Bourgogne)

Vous avez certainement déjà entendu parler des petits bonbons d'anis de Flavigny. C'est dans ce petit village que j'ai visité durant mes vacances qu'ils sont fabriqués, et si vous n'en avez jamais mangé, je vous invite à y goûter, ils sont vraiment très bons :)
L'une des entrées du village se fait par la Porte du Bourg dite "Porte de Barme". Cette imposante porte fortifiée date du XIVe siècle. Au centre, on peut y apercevoir une niche contenant une Vierge de l'époque. Elle est percée de 3 meurtrières dans sa partie supérieure.


J'entre à présent dans ce charmant village...

A la fenêtre d'une des maisons, un visage semble me regarder. Je mets un petit temps à m'apercevoir qu'il s'agit en fait d'une sculpture en bois. Avouez que ce n'est pas banal


J'arrive rapidement sur une belle place, occupée par une jolie fontaine sur laquelle est gravée la date de 1864. Cela correspond à l'arrivée de l'eau courant à Flavigny en 1863. Cette fontaine commémore cet évènement et la place porte le nom du maire de l'époque, Mr Abel Labourey.


Voici une vue un plus serrée de la fontaine


Je continue ma ballade à travers Flavigny, en empruntant des petites rues typiques de ces villages de campagne.

Certaines habitations ont su garder le style de l'ancien avec par exemple, cette maison de pierre qui a gardé sa tourelle...


...ou cette porte et cette fenêtre ornée de verres colorés


Voici la Tour de Guette. Elle fut construite au XVe siècle, à proximité de l'église, légèrement en contrebas et possède 2 étages. A l'époque, son but était avant tout défensif, les meurtrières sont d'ailleurs toujours bien visibles.

A l'intérieur, un escalier étroit permet l'accès aux étages. Elle fait désormais partie intégrante d'une maison, il est donc impossible de la visiter.

Je remonte à présent vers l'église St Genest, tout en continuant à admirer les maisons.


L'église St Genest. De style gothique, cette église date du XIIIe siècle, sur l'emplacement d'une église plus ancienne (Xe siècle ?) mais elle fut maintes fois remaniée à travers les âges et notamment aux XIVe et XVe siècle.


Je pénètre à l'intérieur.


Les premières voutes de la nef sont assez basses mais cela est du au fait que les 2 premières travées supportent des tribunes auxquelles on peut accéder en empruntant des escaliers situés aux extrémités des collatéraux (les allées qui bordent la nef de chaque côté ;) ).
Je décide alors d'y monter, on a rarement l'occasion d'avoir accès à ces endroits.
Voici ce que l'on voit quand on est là haut :

Il faut donc s'imaginer que je marche sur un plancher construit au dessus des voûtes de la précédente photo. Original comme disposition, non ?
Je m'approche au plus près de la rambarde de la tribune pour faire une photo d'ensemble. Au centre, à partir de la dernière travée, on voit une tribune en pierre, une sorte de jubé du XVe siècle, s'étalant sur toute la largeur de la nef et sépare cette dernière du cœur. Elle est surmontée d'une balustrade avec de jolis motifs de style flamboyant.



Lorsque l'on passe en dessous de cette tribune, on voit qu'elle possède une voûte peinte avec une jolie clef de voûte. J'ai essayé de trouver le meilleur cadrage mais ce n'était pas évident, il m'aurait presque fallut un écran orientable ;)


Je quitte l'église St Genest en direction de la ballade des remparts. En effet, Flavigny a longtemps été un village fortifié. Il fut jadis occupé par Jules César en 52 av Jésus-Christ pendant la bataille d'Alésia (en réalité Alise Ste Reine à 6 kms de là) qui opposa l'empereur romain à Vercingétorix, le célèbre chef gaulois. La Poterne (porte basse du XVe siècle) démarre cette promenade :


Un plan plus serré de la Poterne :


A certains endroits, la vue des remparts nous offre un beau panorama sur la campagne avoisinante :


Je continue ma petite promenade le long des remparts, et j'arrive à l'une des portes fortifiées les plus importantes de Flavigny. Il s'agit de la porte du Val. Elle en comporte en réalité 2.


Cette porte est la plus récente et date du XVe siècle. Avec ses deux imposantes tours rondes à meurtrières, elle résista à de multiples attaques. De l'arrière, on peut voir un mâchicoulis qui relie les 2 tours (en fait, des postes de gardes) percé de 5 meurtrières, ainsi que les petites portes qui donnaient accès à l'intérieur des postes de gardes.


La 2e porte, ancien et dernier vestige de l'enceinte de l'abbaye, date du XIIIe siècle. Elle est surmontée de 3 archères.


Je m'éloigne à présent de la porte du Val, en longeant la Maison Lacordaire. Cette grande bâtisse date du XIIIe siècle. Elle comporte encore de belles fenêtres "à trilobes géminées"


Un peu plus loin, je remarque cette très belle maison dite "au donataire". Elle date du XVe siècle et possède sur sa façade une belle niche dans laquelle se trouve une Vierge à l'enfant polychrome.


un gros plan de la Vierge à l'enfant dans la niche de la façade :
ceci est une copie, la statue d'origine ayant souffert des assauts du temps et des intempéries, elle est conservée à l'intérieur de cette maison où l'on peut l'admirer.


Le petit personnage qui se trouve au pied de la statue serait le donataire de cette œuvre d'art :


Ma visite touche bientôt à sa fin, je continue ma petite ballade à travers les petites rues de ce joli village...

lundi 19 septembre 2011

Quelques photos nature faites dans un jardin public à Nancy

Une photo d'une jolie rose que j'ai photographié dans un des jardins publics de Nancy. Ce jour là, le temps était plutôt gris mais heureusement, pas de pluie.

Pentax K-R, 55mm, F/7.1, 1/320e, 200 iso

Dans un massif, une fleur de cosmos m'a particulièrement plu, elle avait en son cœur une minuscule araignée crabe. On se rend bien compte de la taille minuscule de l'araignée quand on voit à côté le cœur de la fleur, bien plus gros !


Pentax K-R, 55mm, F/8, 1/200e, 200 iso

Un plan plus large de la fleur avec comme arrière plan, la couleur jaune orangée de pavots de Californie ou Eschscholtzia


Pentax K-R, 55mm, F/8, 1/125e, 200 iso

Un peu plus loin, je remarque cet hôtel à insecte. On en voit de plus en plus maintenant, que ce soit à la ville ou en campagne. On peut en faire un soi-même, en utilisant par exemple des bûches percées ou des tiges creuses pour héberger certaines abeilles ou guêpes solitaires. Les autres compartiments servent à héberger des coccinelles, des bourdons, des perce-oreille (avec un pot en terre cuite rempli de paille), etc....